Création: 31/03/11

31/03/11

Réflexion critique

Notre travail d'équipe consistait à la réalisation d'un court métrage d'une durée d'environ cinq minutes, dans lequel nous voulions installer la réalité d'un groupe de jeunes qui se trouvent subitement face à la hausse des frais de scolarité. Nous avons choisi ce sujet, premièrement parce qu'il fait un lien direct avec nos sujets d'analyse, qui se résument en fait à l'abus dans la société. Nous pensons que la récente hausse est l'exemple le plus direct, le plus près de nous et le plus actuel que nous pouvons exploiter dans cette optique. Nous pouvons aussi ajouter que ce sujet nous tient toutes particulièrement à coeur et qu'il nous est apparu comme une évidence de faire notre création sur ce sujet. On voit un lien direct entre la réalité culturelle de notre époque et notre choix de sujet d'analyse, simplement par cet acte qui implique l'avenir intellectuel de notre nation. Nous avons essayé de construire notre court métrage autour d'un genre politico-engagé, à la manière d'une fiction-réalité, à trame narrative rapide et à tension montante. Ce choix de style est dû au fait que le sujet a beaucoup été exploité par les médias, les jours suivants la manifestation, et donc nous voulions avoir une approche originale et différente de celles vues par ceux-ci. On recherche aussi à dépeindre l'exagération qu'ont mis les médias dans la constatation des faits suite à cette même manifestation du 31 mars. Nous croyons avoir réussi à traduire en image nos impressions sur ce qui se déroule dans le dossier de la hausse des frais de scolarité et nos moyens employés semblent bien s'y prêter. Les modèles qui nous ont servi d'inspiration sont notamment les oeuvres filmiques que nous avons étudiées lors de notre volet d'analyse. On peut, entre autres, voir un lien entre l'un des personnages de notre film et le personnage de Freder Fenderson du film Metropolis. Dans les deux cas, le personnage n'appartient pas à la classe typique des manifestants, mais se joint à la cause en vue de suivre ses principes. Ce qui s'applique aussi à notre film puisque le personnage incarné par Marie-Claude Taschereau a assez d'argent pour payer ses études, mais se joint au groupe tout de même. De plus, nous observons la situation d'abus par les yeux des jeunes qui cherchent à créer une révolution, tout comme dans la fable écrite par George Orwell, La ferme des animaux. Notre travail a été développé selon nos propres intentions et contraintes, notamment celle d'y inclure des scènes de la réalité. Cette dernière technique tient surtout du fait que nous cherchions à créer un effet de catharsis, et que les images vues ou entendues à la télévision, ou même celles prises lors de la manifestation, près des manifestants, offrent une approche plus grande, directe et réelle aux spectateurs. C'est un moyen très efficace, surtout vu la durée plutôt courte de notre court métrage, et nous le croyons très réussi. Nous sommes en général assez fières du travail accompli avec notre court métrage de fiction. Que ce soit au niveau du scénario, du tournage ou du montage, nous sommes extrêmement satisfaites des efforts que nous avons mis et du travail qui en découle. Notre court métrage de fiction est une oeuvre qui dans son ensemble cherche à dénoncer comment les actes posés par des gens qui ont une cause à coeur peuvent devenir incontrôlable en utilisant le sujet  de la hausse des frais de scolarité imposés aux étudiants universitaires, et aussi à démontrer comment les gouvernements arrivent à profiter de leur population encore de nos jours.